D’un côté, la multiplicité des acteurs, le durcissement des réglementations, l’atomisation des responsabilités, la complexité, la crise, la recherche d’efficience, le conservatisme, l’obligation de résultat à court terme…
De l’autre côté, les enjeux du durable qui tentent de mettre en harmonie le social, l’environnemental et l’économique dans des logiques vivables, viables et équitables.
D’un côté, des évolutions individuelles et organisationnelles laborieuses, lentes et progressives avec des systèmes d’adaptations transitoires souvent instables et expérimentaux, qui nous placent dans des stratégies d’accommodation plutôt que dans celles de réelles transformations.
De l’autre côté, une modernité qui engendre des évolutions profondes et inexorables qui, depuis quelques décennies, poussent et obligent les entreprises à passer :
- d’environnement stable à instable.
- de stratégie réactive à proactive.
- de processus de routine à des processus complexes.
- de gestion autoritaire à sociocratique*.
- d’une gestion du capital humain instrumentale à celle de la motivation et de l’épanouissement.
- d’organisation hiérarchique ou/et matricielle, spécialisée par fonction ou par processus à une organisation résiliaire axée sur la responsabilité, l’innovation, la participation et le partage.
- d’une conception du temps long à une conception du flux tendu et du temps réel.
- de la tâche au projet.
- de l’oralité au virtuel.
- du conservatisme à l’innovation.
- du sédentarisme à la mobilité.
- de l’individualité au collaboratif.
- du localisme au globalisme.
D’un coté, résister, ne pas bouger, ne rien faire, imiter, se laisser porter, suivre, craindre, subir passivement.
D’un autre coté, observer, constater, comprendre, imaginer, anticiper, agir, changer.
D’un côté, rendre compte.
D’un autre côté, prendre en compte.
Et vous ? De quel côté prenez-vous la transformation ?
* mode de gouvernance qui permet à une organisation, de fonctionner efficacement sans structure de pouvoir centralisée selon un mode auto-organisé.