Chez Cinaps, nous sommes convaincus que le temps est une ressource indispensable de soutien au processus de transformation.
L’expérience des projets montre la difficulté de déclencher un processus de transformation effectif en quelques mois, voire en quelques années.
Plus la transformation visée est d’envergure, plus il faut du temps à ceux qui la vivent pour faire face aux nombreux défis qui se présentent.
Une proportion importante de rapports finaux fait état de l’irréalisme des échéanciers imposés, compte tenu des objectifs poursuivis par le programme de transformation. Le fait de disposer d’un temps « raisonnable » aurait permis de mieux conceptualiser le projet et favoriser l’obtention de la participation, l’implication et l’adhésion des acteurs. Le temps aurait aidé à créer des alliances, à prendre contact avec les différents partenaires, à négocier les intérêts divergents et à bâtir une confiance mutuelle.
De même il faut du temps pour changer les cultures professionnelles et organisationnelles, pour ajuster le modèle à son contexte d’implantation, pour aplanir les inévitables obstacles rencontrés, pour développer une vision commune, pour apprendre à travailler ensemble.
Finalement, le temps serait notre allié le plus précieux pour faire évoluer les cultures
Le temps de l’évolution organisationnelle n’est assurément pas celui des évolutions humaines et sociales. Le rythme d’implantation d’une transformation s’avère un processus lent et progressif. Si certaines perceptions peuvent changer à court terme, il en est autrement pour les comportements et les attitudes qui nécessitent une longue période d’apprentissage et d’ajustement.
Dans ce principe de réalité, le facteur temps doit être considéré comme l’allié le plus précieux pour transformer et pour faire évoluer les cultures.